L’essentiel à retenir sur le carénage d’un bateau

Pour préserver le bon état physique de votre bateau, il vous faut des entretiens périodiques et le carénage en fait partie. Celui-ci consiste à entretenir la partie extérieure d’un bateau pour lui éviter sa corrosion. Il se fait dans un bassin ayant la possibilité d’accueillir le bateau, pour le sécher avant de faire l’entretien (dans une cale sèche ou dans une rade, etc.).

Le carénage d’un bateau peut durer jusqu’à 16 heures de temps, selon la compétence de la personne qui s’en occupe et pour le réussir, plusieurs points sont à savoir.

Les étapes du carénage d’un bateau

Afin de réussir la rénovation de votre bateau, tenez compte des étapes suivantes :

1er étape : nettoyage de la coque et élimination de l’ancien antifouling

Comme nous avons vu plus haut, le carénage ne peut être effectué qu’après avoir séché la coque du bateau. Pour ce faire, choisissez un emplacement sûr, bien aéré et bien éclairé par les rayons du soleil. Utilisez un support métallique sous forme de berceau pour faciliter l’opération.

Après avoir mis l’engin marin sur le ber, commencez le nettoyage de la coque. Éliminez tous les organismes inutiles ainsi que l’ancienne couche de peinture anti-salissure. Utilisez un nettoyeur à haute pression pour mieux éliminer les tâches sur la coque. Séchez le bateau et passez à l’étape suivante.

Durant le carénage, pensez aussi à faire des petites réparations sous la ligne de flottaison (remplacement des équipements métalliques rouillés par l’eau, vérification du mécanisme de flottaison, etc.).

2e étape : décapage de la coque et application d’une nouvelle couche de peinture

Après le nettoyage et l’élimination de la mauvaise couche de peinture, passez pour l’application de l’antifouling neuf. Pour mieux protéger la coque, il est bon d’insister sur la nécessité de l’étape antérieure qui consistait à décaper d’abord l’ancienne couche avant de mettre soigneusement le nouveau antifouling. Cette dernière empêche la fixation des éléments marins inutiles. C’est un revêtement biocide c’est-à-dire qu’il contient des molécules toxiques pour les petits animaux marins qui se fixeraient sur la coque du bateau, étant donné que ceux-ci accéléreraient la destruction du support immergé dans la mer. 

Les critères de choix de l’antifouling

Selon la fréquence d’utilisation et les déplacements de votre bateau, choisissez un antifouling mieux testé, en DL 50 ou en DL 10, et adaptés à votre bateau. Un biocide idéal doit :

  • avoir un antibiotique très actif (capable d’agir sur des bactéries à Gram négatif et à Gram positif) ;
  • avoir un faible taux de toxine pour les femelles des vertébrés ;
  • avoir une faible concentration dans l’eau ;
  • ne contient pas de substances polluantes pour l’environnement ;
  • et être adapté avec les peintures.

Plusieurs types d’antifouling existent sur le marché et voici quelques uns :

L’autopolissant ou antifouling érodable

Cette peinture antisouillure contient des substances solubles dans l’eau. En contact avec l’eau, il s’érode petit à petit.

L’antifouling à matrice

Son contenu est non soluble dans l’eau, même si le déplacement dure longtemps.

La peinture antifouling à film mince

C’est une peinture efficace pour ralentir la fixation du fouling. Elle crée une partie très lisse, anti-adhérente et à faible frottement.

Les règlements du carénage d’un bateau

Toutes les opérations de carénages sont régies par une réglementation stricte des autorités françaises car elles sont à l’origine de produits nocifs pour la santé des êtres vivants. Alors, si vous voulez le faire par vous-même, voici quelques conseils utiles :

  • choisissez un endroit idéal et conforme aux normes environnementales (loin de la foule, bien aéré et bien ensoleillé) ;
  • évitez de jeter les produits toxiques dans la mer : déchets de ponçage, écailles de peinture ainsi que les éventuels débris de la nouvelle couche d’antifouling;
  • éloignez-vous de la marée basse si vous pensez au nettoyage du bateau avant l’application de la nouvelle peinture antisalissure ;
  • après le carénage, utilisez un équipement pour le traitement des eaux et celui des résidus engendrés par l’opération. Si vous n’en avez pas, faites appel à un professionnel en travaux sous-marins ;

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